Un homme vient raconter le moment où il est allé avec son fils voir pour la dernière fois son père à l’hôpital. Ce jour-là, le grand-père s’est levé de son lit pour leur redire une histoire essentielle. Une histoire précieuse, transmise pour ne pas oublier de vivre pleinement sa vie.
Julia Vidit place Rachid Bouali au centre d’un dispositif blanc fait de voilages et de sucres, fragiles matières de nos mémoires. Le lit, au centre, devient le socle de la fantaisie et de l’imaginaire. L’écriture délicate de Catherine Verlaguet porte l’art du conteur qui incarne tous les âges de la vie. Avec ce solo, la metteuse en scène continue d’explorer les thèmes sensibles de la disparition et de la transmission. Cette fois, elle s’adresse, avec douceur et tendresse, aux plus jeunes spectateurs et aux adultes. Cette pièce intergénérationnelle est aussi un éloge simple à la vie.